SANDRO VERONESI
Rencontre animée par Fabio Gambaro - Lecture par Caterina Barone
La formation de Sandro Veronesi le conduisait vers l’architecture. C’est intéressant car son écriture romanesque se fonde sur une construction extrêmement libre, dans le traitement du temps, dans le style – toutes les frontières s’effacent. Une manière propre et très singulière de montrer la complexité de l’existence. « La littérature rend réelle l’imagination », explique Veronesi.
Nouvel exemple dans Le Colibri – qui a reçu le Prix Strega, c’est la deuxième fois que l’auteur reçoit cette distinction italienne, équivalente du Goncourt français –, récit de la vie d’un homme, racontée par mille facettes, qui nous mène de 1960 jusqu’aux années 2030. Comme dans Chaos calme, qui l’avait fait connaître du grand public français en 2006, Sandro Veronesi donne à lire un très beau et profond roman d’amour et de filiation.
À LIRE : Sandro Veronesi, Le Colibri, traduit par Dominique Vittoz, Grasset, 2021