Le grand-père d’Ottavia Casagrande était un personnage… Prince sicilien, dandy charmeur, espion « inattendu », devenu au début de la Seconde Guerre mondiale le gendre de Mussolini dans l’espoir de contrevenir au rapprochement avec le Reich. Elle en fait un roman.
Quant à Olivier Guez, il place le monstrueux Josef Mengele, qui exerça comme médecin à Auschwitz, au cœur de sa fiction.
Comment les écrivains puisent-ils dans l’Histoire pour faire récit ? Qu’est-ce que l’écriture romanesque apporte au fait historique ? Deux auteurs qui auront matière à discuter…
À lire – Ottavia Casagrande, L’espion inattendu, trad. de l’italien par Marianne Faurobert, Liana Levi, 2020 – Olivier Guez, La disparition de Josef Mengele, Grasset, 2017 (prix Renaudot, 2017).