Jeudi 7 avril
19 h 30 – Sciences Po
Que peut la littérature face à un monde bouleversé ?
Dialogue entre Alessandro Baricco et Aurélie Filippetti
Rencontre animée par Marc Lazar, directeur du Centre d'histoire de Sciences Po
L'écriture peut-elle contribuer à changer la réalité? Dans un monde de plus en plus chaotique, contradictoire et souvent habité par la violence, Alessandro Baricco et Aurélie Filipetti s'interrogent sur le rôle des écrivains, leurs devoirs et leurs responsabilités. Ils réfléchissent aux potentialités de la littérature pour des prises de conscience citoyennes, mais également à leur rapport à la politique. Ils évoqueront ainsi leurs propres expériences, leurs doutes et leurs espoirs vis à vis de la culture en tant que facteur de changement.
Sciences Po - Amphithéâtre Chapsal - 27 rue Saint-Guillaume, 75007 Paris
Vendredi 8 avril
À lire : Constellation (traduit par F. La Brasca, Folio, 2002); Châteaux de la colère (traduit par F. Brun, Folio, 2003); La jeune épouse (traduit par V. Raynaud, Gallimard, 2016).
19h00 maison de la poésie
Cette histoire-là
parcours d’un écrivain
Rencontre animée par Fabio Gambaro, journaliste et directeur artistique d'Italissimo
Alessandro Baricco est l’un des écrivains italiens les plus appréciés des lecteurs français, tous ses romans sont traduits en France. L’auteur de Soie est aussi essayiste, musicologue, homme de théâtre et de télévision, pédagogue et polémiste. Il s’est intéressé à l’impact des nouvelles technologies, a tourné un long métrage, Lezione 21, et créé en 1994 la Scuola Holden, la plus importante école d’écriture en Italie. Retour sur un itinéraire artistique foisonnant et sur les liens tissés entre toutes ses œuvres par cet intellectuel touche-à-tout. Le portrait d’un artiste global.
Samedi 9 avril
11h30 maison de la poésie
D’un mot à l’autre, un auteur et son traducteur
Dialogue entre Alessandro Baricco et Vincent Raynaud, traducteur de son dernier roman La jeune épouse, autour des pièges de la traduction, et aussi du bonheur de travailler entre deux langues pour restituer la magie et l’esprit d’une œuvre. L’occasion pour Alessandro Baricco d’évoquer ses passions et ses découvertes littéraires en traduction.
En partenariat avec le Centro per il Libro e la Lettura
À lire : Giorgio Fontana, Mort d’un homme heureux (traduit de l’italien par F. Bouchard, Seuil, 2016);
Marco Missiroli, Mes impudeurs (traduit de l’italien par S. Royère, Rivages, 2016); Giorgio Scianna, On inventera bien quelque chose (traduit de l’italien par M. Faurobert, Liana Levi, 2016).
15h00 maison de la poésie
Nouvelles voix de la littérature italienne
Giorgio Fontana, Marco Missiroli et
Giorgio Scianna
Table ronde animée par Fabio Gambaro, journaliste et directeur artistique d'Italissimo
À la rencontre de trois figures majeures de la nouvelle scène littéraire italienne. Giorgio Fontana remporte en 2014 le prestigieux Prix Campiello pour Mort d’un homme heureux, récit du parcours tragique d’un jeune juge tourmenté pendant les années de plomb. La même année a vu Giorgio Scianna connaître le succès avec On inventera bien quelque chose, roman d’initiation moderne sur le périple de deux orphelins milanais partis à Madrid assister à un match de football.
Enfin, Marco Missiroli, crée la sensation en 2015 avec Mes impudeurs, savoureux récit d’une éducation sentimentale.
Les trois romanciers parleront de leur travail, de leur filiation avec la Scuola Holden (ils y ont fait leurs armes ou y enseignent aujourd’hui) et de leur engagement au nom d’une littérature en prise avec le réel.
À lire : Maylis de Kerangal, À ce stade de la nuit (Verticales, 2015).
Alessandro Baricco, Trois fois dès l’aube (traduit de l’italien par L. Caillat, Gallimard, 2015).
18 h 00 maison de la poésie
Alessandro Baricco et Maylis de Kerangal
Rencontre animée par Raphaëlle Rerolle, journaliste au Monde
“Le destin a pour coutume de donner d’étranges rendez-vous”
Alessandro Baricco, Châteaux de la colère
Rencontre inattendue entre deux explorateurs des ombres et des lumières du monde contemporain. Chez Maylis de Kerangal comme chez Alessandro Baricco la maîtrise technique n’est pas étalage de style, mais un outil au service de la fiction.
Dialogue exceptionnel entre deux écrivains autour de la création littéraire, de leur langue, leur écriture.
À lire : Alessandro Baricco, La jeune épouse (trad. de l’italien par V. Raynaud, Gallimard, 2016).
21h00 MAISON DE LA poésie
La jeune épouse
de Alessandro Baricco
Lecture par Nathalie Richard et Pierre Baux
Violoncelle Vincent Courtois
Une jeune femme arrive dans une grande maison où elle est promise au jeune héritier de la famille. Sauf que son futur époux n’est pas là. Il est en voyage en Angleterre et personne ne connaît la date exacte de son retour. Commence alors une longue attente, pendant laquelle sa présence modifie peu à peu les rites et les équilibres familiaux, délie les langues et transforme les individus.
Dimanche 10 avril
11h30 maison de la poésie
Enseigner l’écriture :
le Labo des Histoires et la Scuola Holden
Avec Philippe Robinet et Alessandro Baricco
L’un crée le Labo des histoires en 2011, association qui organise en France des ateliers d’écriture gratuits pour tous les jeunes de 15 à 18 ans . Le Labo des histoires a reçu en 2014 le label projet présidentiel dans le cadre de la “France s’engage”.
L’autre crée en 1994 à Turin, La Scuola Holden, unique école d’enseignement des pratiques des écritures contemporaines dont sont issus beaucoup d’écrivains italiens de la nouvelle génération.
Deux expériences européennes, deux témoignages.
scuolaholden.it - labodeshistoires.com
En partenariat avec le Centro per il Libro e la Lettura
15h00 Maison de la poésie
Vous avez dit Barbares ? La culture face aux mutations technologiques
Roberto Casati et Stéphan-Eloïse Gras
Animé par Xavier Delaporte, rédacteur en chef de Rue 89.
Le village de la culture est-il mis à sac par les jeunes barbares ? Une nouvelle culture est est-elle en train de naître?
À partir des questions posées par Alessandro Baricco dans son essai Les Barbares, essai sur la mutation, deux spécialistes de la culture numérique, Roberto Casati, directeur de recherches au CNRS, rattaché à l'École polytechnique, et Stephan-Eloise Gras , consultante et chercheur (Chaire sur l’humanisme numérique à la Sorbonne), interpellent Bariccol’essayiste, et lancent le débat.
A lire : Alessandro Baricco, Les Barbares, essai sur les mutations (Trad. de l'italien par F. Brun et V.Raynaud, Gallimard, 2014) ;
Roberto Casati, Contre le colonialisme numérique (Trad. de l'italien par P. Colonna d'Istria, Albin Michel, 2013);
Stephan-Eloise Gras, Machines à goût et écoute en ligne (Hermann, à paraître en septembre 2016).
18h00 Maison de la Poésie
L’étrange plan de métro de Mr Henry Beck. Leçon sur la vérité.
À partir du plan du métro de Londres créé par Henry Beck en 1931, Alessandro Baricco interroge la représentation de la réalité, l’illusion de l’exactitude et l’insaisissabilité du vrai.
Est-il possible de reproduire fidèlement le réel? Quelle est la vérité des images et des œuvres d’art ?
Il invite à un fascinant voyage à travers les époques et les arts en sillonnantles œuvres de Dante, Kant, Beethoven ou Leopardi . Seul en scène, à l’aide d’images et d’extraits musicaux, il pose des questions, esquisse des réponses, qui à leurs tours ouvrent la voie à d’autres questions.
Les Palladium Lectures de Baricco sont célèbres en Italie, L’étrange plan de métro de Mr Henry Beck. Leçon sur la vérité est présentée pour la première fois en France.